Vous êtes habitant ? Vous êtes chefs d’entreprise, artisan ou commerçant ? Vous êtes piétons ? Vous êtes cycliste, usagers des transports en commun ou encore automobiliste ? Vous vous posez des questions sur les changements que va occasionner le projet dans votre vie quotidienne ? Trouvez la réponse qui correspond à votre profil et à vos modes de déplacement actuels.
Desservir tous types de commerces est un des objectifs du projet : les commerces de centre-ville et les zones commerciales (La Pardieu, Le Brézet). Une offre de transports complète et performante qui permettra de répondre à la demande des habitants tout en réduisant l’usage de la voiture.
Les établissements scolaires (écoles maternelles, primaires, collèges, lycées, même universités) occasionnent de nombreux déplacements dans la métropole, de la part des élèves comme des parents. De façon générale, leur desserte sera améliorée et augmentée de façon significative grâce à la restructuration du réseau et aux lignes B et C.
Le projet permettra de gagner le centre urbain en 30 minutes depuis n’importe quelle commune de la métropole, grâce à un réseau de transports urbains plus performant.
Si je viens de l’extérieur en voiture, je pourrai stationner en périphérie dans un parking-relais (P+R), puis prendre directement le bus à un arrêt tout proche pour rejoindre rapidement le centre-ville.
Mode « actif » à la fois économique, écologique et bénéfique pour la santé, la pratique du vélo sera aussi encouragée avec la création de nombreux aménagements cyclables.
Le projet InspiRe va contribuer à une meilleure qualité de vie en ville. Avec une place de la voiture réduite et moins de trafic, l’air sera plus pur, plus sain à respirer. La ville sera reconnectée à la nature. Grâce aux nombreux espaces verts qui produiront des ilots de fraîcheur, elle sera mieux adaptée au changement climatique.
L’atmosphère y sera aussi paisible, avec une priorité donnée aux piétons et aux cyclistes. Les différents modes de transports pourront cohabiter en toute harmonie.
InspiRe est un projet qui concerne à la fois les transports et l’aménagement urbain.
Le financement du budget est réparti entre Clermont Auvergne Métropole (40 %) et le SMTC-AC (60 %) qui assurent la co-maîtrise d’ouvrage.
Chacun finance le projet en fonction de ses compétences : le SMTC, les travaux de transport (voies exclusivement réservées aux bus, stations, abri bus, mobilier), la Métropole, l’aménagement urbain (transformation des espaces publics, aménagements cyclables, plantations).
Le projet donne l’opportunité de renouveler les espaces publics, de commencer à dessiner la ville de demain, en réalisant tous ces différents travaux en même temps.
Les voies de bus et les voiries seront rénovées, ainsi que l’ensemble des espaces publics tout le long du tracé des lignes B et C : les deux côtés des rues jusqu’aux façades des maisons, les places et les carrefours.
Des améliorations seront réalisées : des trottoirs spacieux et ombragés, des aménagements cyclables continus et sécurisés… A la clé, un cadre de vie embelli, plus agréable à vivre pour tous.
Sur l’ensemble du territoire métropolitain, le nouveau réseau de transports urbains offrira un service plus accessible aux habitants. Les besoins en dessertes supplémentaires sont en cours d’identification.
La Grande Halle d’Auvergne et le Zénith, uniquement accessibles en voiture, seront desservis par les transports en commun et le réseau cyclable.
L’aéroport d’Aulnat sera lui aussi desservi par les transports en commun.
Toute cette offre de mobilités au service du quotidien contribuera à faire baisser la dépendance à la voiture et le nombre de véhicule par foyer.
Par ailleurs, de nouveaux projets (commerces, logements) se développeront le long des lignes B et C, source de dynamisme et d’attractivité pour le territoire.
Tout dépend du type d’activité et de sa localisation. Des arrêts minutes et des places de livraison seront créés à chaque fois que ce sera possible.
Chaque chef d’entreprise, artisan ou commerçant concerné par le projet a pu transmettre les éléments spécifiques à son activité en participant à l’enquête de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et de la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) et à l’occasion du dialogue avec les commerçants.
Cette démarche en amont permet d’analyser les besoins activité par activité et de trouver des solutions adaptées. L’objectif est de prendre en compte les usages, tout en maintenant les objectifs du projet.
Pendant la phase de travaux, le SMTC-AC et la Métropole communiqueront le plus possible sur les accès, les itinéraires, pour minimiser au maximum l’impact sur les commerces et les entreprises. C’est une volonté forte de la part des deux maîtres d’ouvrage.
De manière générale, réduire l’accès des centres-villes aux automobilistes ne nuit pas à l’activité économique ni aux services, comme le montrent de nombreux exemples à travers l’Europe. Bien au contraire : quand ils le peuvent, pour leurs besoins quotidiens (courses, médecin, services divers…), les gens se déplacent à pied et/ou en transports en commun, pas forcément en voiture. D’où l’importance de proposer un réseau de transports urbains performant, d’aménager des espaces publics qui facilitent la pratique de la marche et du vélo.
InspiRe concerne en premier lieu le réseau de transports en commun, mais des réflexions sont en cours également, à l’échelle de la ville, sur les espaces à réserver aux piétons. Etendre la zone piétonne existante au centre-ville de Clermont, en créer d’autres, sont des possibilités envisagées.
Renforcer la place de la nature en ville fait partie des objectifs du projet. Les services qu’elle peut rendre sont nombreux, notamment pour mieux s’adapter au changement climatique : lutte contre les ilots de chaleur urbains (ombrages des arbres, fraîcheur des végétaux), amélioration de la gestion des eaux pluviales (désimperméabilisation des sols).
Chaque fois que cela sera possible, des plantations seront réalisées. Toutefois, l’espace public n’est pas extensible. Il y a un équilibre à trouver car l’objectif du projet, c’est aussi des trottoirs plus spacieux pour les piétons, des pistes cyclables, des voies réservées pour les bus BHNS (« en site propre »), tout en conservant aussi une place pour les voitures.
Sur l’ensemble des secteurs aménagés, les réseaux aériens seront enterrés (Telecom, électricité). Moins de voitures, c’est aussi moins de pollution visuelle.
Moins de trafic automobile, ça veut dire automatiquement moins de bruit en ville et une meilleure qualité de vie. Autre facteur de baisse de la pollution sonore : la mise en circulation des bus BHNS, électriques et silencieux qui contribueront à une atmosphère apaisée.
A l’été 2021, le SMTC-AC, qui pilote C.vélo, a fait implanter de nouvelles stations et de nouveaux vélos dans le cadre du changement de prestataire. Actuellement, une réflexion est en cours avec les communes.
Objectif : profiter de la restructuration des lignes pour développer ce service.
Plus d’informations sur : www.c-velo.fr
Oui, le projet encourage les habitants à le faire ! Il offrira aux cyclistes une circulation sécurisée, apaisée et confortable. Du mobilier urbain sera également installé pour permettre d’accrocher les vélos le long des lignes.
Ce ne sera pas autorisé pour des raisons d’efficacité et parce que l’aménagement des bus ne le prévoit pas.
Des aires de stationnement sécurisées pour les vélos sont envisagées dans les parkings-relais, à proximité des stations de bus BHNS.
Oui, même si l’architecture du réseau reste globalement la même. L’objectif est aussi de raccourcir le temps qu’elles prennent. La réflexion se poursuit en concertation avec les communes dans le cadre de la restructuration globale du réseau.
Plusieurs changements vont intervenir : un élargissement des amplitudes horaires sur les lignes B et C, des trajets redessinés, des arrêts de bus modifiés. Les correspondances permettront à chacun d’optimiser son trajet personnel dans le cadre d’un service collectif, conçu pour le plus grand nombre.
Oui, des prises USB sont prévues dans les bus des lignes B et C.
Oui, grâce à la mise en circulation des bus BHNS qui fonctionnent à l’électricité. A terme, 100 % de la consommation des deux lignes B et C sera produite localement, à partir d’une énergie renouvelable (centrale photovoltaïque).
Un plus grand usage des modes actifs (marche à pied, vélo) contribuera également à réduire l’empreinte carbone des habitants de la métropole.
Ils seront exploités jusqu’à leur fin de vie sur d’autres lignes du réseau.
Sur les lignes B et C, la fréquence en « heure creuse » sera de 10 minutes et 30 secondes en moyenne, en « heure hyper creuse » (après 21 heures), de 30 minutes.
Des études sont en cours pour déterminer les futurs itinéraires. Mais le principe est le suivant : même si certaines zones seront restreintes en termes d’accès, chaque habitant pourra toujours rentrer chez lui, se faire livrer ou déposer en taxi. Les accès aux garages privatifs seront maintenus. Les habitants pourront donc utiliser leur voiture particulière en cas de besoin, si possible en la partageant à plusieurs.
Oui, et c’est précisément l’objectif visé ! Il s’agit d’augmenter le recours des modes de déplacements respectueux de l’environnement, notamment d’inciter les habitants à utiliser les transports en commun. Actuellement, une grande majorité des habitants (73%) utilisent leur voiture, avec en moyenne 1,2 personne par véhicule.
Grâce à la restructuration et aux nouvelles lignes B et C, 50% de fréquentation en plus est attendue sur le réseau.
Le transport collectif aura la priorité sur la voiture dans l’hypercentre et le cœur urbain. Toutefois la voiture individuelle (ou partagée) sera toujours utilisée car le transport collectif ne pourra pas répondre à l’ensemble des besoins. Il s’agit donc de partager de l’espace public pour que tous les modes de déplacements puissent cohabiter au mieux. A chacun sa place !
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