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Médiathèque
LA « REVOLUTION COVID »
Découvrez les conséquences de la crise sanitaire sur les mobilités douces.
12 Novembre 2021

En 2020, le Covid-19 a bouleversé nos façons de travailler, de consommer, nos rythmes de vie… et nos modes de déplacements !  Une (r)évolution qui ouvre le champ des possibles pour nos futures mobilités !

Avec le Covid qui a surgi dans nos vies lors de ce fameux mois de mars 2020, le monde ne sera plus jamais comme avant, à commencer par nos mobilités. En effet, entre confinement strict et longues périodes de couvre-feux, nous avons dû limiter nos déplacements à l’essentiel, dans le respect des consignes sanitaires. Plongés dans un contexte inédit, nous avons innové, expérimenté de nouvelles mobilités bénéfiques pour notre santé et pour l’environnement. A l’échelle de la planète, les chiffres traduisent un coup de frein historique : en 2020, les émissions globales de CO2 ont diminué pour la première fois depuis 30 ans 1 !

Les mobilités douces passent au vert 

Les conséquences de la crise sanitaire ne se sont pas fait attendre. Pour les trajets de proximité (2,5 km en moyenne), on a découvert qu’on pouvait bouger autrement. On s’est mis à pédaler, à faire du roller, de la trottinette électrique et/ou à marcher. Un changement durable ? En tout cas, une tendance qui s’est accélérée et qui nous invite aujourd’hui à repenser nos mobilités, de façon globale.

Je pédale, tu pédales, nous pédalons…

A en croire les ventes de vélos qui ont bondi et l’essor de toute une filière (réparation, entretien, vélos électriques), la décennie qui vient sera cyclable ou ne sera pas ! Cette pratique douce (zéro émission de CO2), facile au quotidien, bénéfique pour la santé, a été plébiscitée aussi bien en ville qu’à la campagne. Au printemps 2020, dans les grandes agglomérations, des « coronapistes » (1000  m au total) ont été créées pour absorber le flux des cyclistes. Les pouvoirs publics ont mis en place de nombreuses mesures : aides financières (prime pour l’achat d’un vélo électrique, « Coup de pouce vélo » pour les réparations), locations de vélos en libre-service… Objectif : faire d’un engouement un vrai mode de vie dans l’avenir !

Bouger, marcher, respirer, à nouveau !

Au rythme de nos vies ralenties, d’un temps comme suspendu, marcher est devenu le moyen idéal de se déplacer en ville : sain, « Covid compatible » puisque pratiqué à l’air libre, à 100 % non polluante (comme le vélo). Chacun a eu l’occasion de redécouvrir sa ville dans une ambiance apaisée, libérée de la pollution sonore des voitures. Cette expérience nous a conduits également à une prise de conscience collective : les piétons, la nature tout entière, peuvent reprendre leurs droits dans l’espace urbain, à l’image de ces canards qui ont pu se promener en plein Paris. Une autre façon de vivre est possible !

Préparer le monde d’après 

Marcher dans les villes actuelles a aussi révélé ses limites : on a pris conscience que les parcours piétons manquent de confort et de fluidité, que retirer de l’espace à la voiture pour en accorder aux vélos se fait souvent au détriment du piéton et que répartir autrement l’espace est souvent douloureux pour ceux qui en cèdent. Repenser la place et l’interaction des mobilités entre elles dans l’espace urbain est pourtant une nécessité.

Pour limiter ce qu’on appelle les conflits d’usage, deux principes sont apparus :

  • garantir à tous ceux qui pratiquent des mobilités douces et actives (cyclistes et piétons notamment) la possibilité de circuler en ville partout, en sécurité ; leur donner la priorité en intégrant les transports collectifs et en réduisant la place accordée à la voiture ;
  • organiser la voirie et l’espace public avec l’objectif de faire cohabiter tous les usages ; l’heure n’est plus aux plans de circulation conçus en fonction des grands axes et du trafic automobile.
Cette révolution dans l’organisation urbaine et les comportements individuels ne pourra se faire qu’en concertation avec les habitants et usagers, les premiers concernés. Une démarche participative au cœur du projet InspiRe !

1 Moins 15,2 % d’émissions de CO2 pour le secteur des transports par rapport à 2019.

2 Notamment + 30 % d’accidents impliquant deux vélos ou un vélo et un piéton.

Chiffres clés

+50 % de personnes pratiquant le vélo (par rapport à 2019), + 87% de fréquentation des pistes cyclables

+114 % de ventes de cycles et d’accessoires

38 % des Français ont pris conscience que leurs déplacements de proximité pourraient être faits davantage à pied ou à vélo

30 % des voyageurs habituels des transports en commun prévoient de s’en détourner une fois la crise sanitaire passée (chiffre septembre 2020)

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