Le temps, un facteur-clé
La rapidité du trajet, un critère décisif pour faire des transports collectifs une alternative crédible à la voiture individuelle, est en tête des priorités des usagers.
Le « temps de parcours », c’est-à-dire le temps nécessaire pour faire le trajet d’une ligne, est sur la sellette. Pour le calculer, on additionne :
- les temps de trajet entre chaque arrêt
- le temps nécessaire aux montées/descentes des passagers.
Sans oublier de tenir compte des variations liées au trafic automobile et à la fréquentation plus importantes des voyageurs à certaines heures et certains jours.
Autre aspect important pour répondre aux attentes des usagers : la fréquence de passage aux arrêts. Celle-ci est définie en fonction de la fréquentation attendue, avec notamment la distinction entre heures creuses et heures de pointe.
Les lignes les plus structurantes sont dites « cadencées » avec un bus ou un tramway toutes les x minutes pendant une période donnée (heure de pointe, par exemple).
Des machines et des hommes
Un réseau de bus, c’est bien sûr des véhicules et des conducteurs, avec un coût qu’il va falloir chiffrer. On évalue :
- le nombre de bus nécessaires et le type de bus le mieux adapté (standard ou articulé) en fonction des périodes horaires de la journée (fréquentation)
- le nombre de conducteurs nécessaires.
Si on y ajoute le nombre de kilomètres à parcourir, on obtient le coût de production kilométrique qui permet de connaître le coût de revient du service de façon globale et le coût au kilomètre parcouru, ce qui permet d’établir des comparaisons entre différentes options.