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Médiathèque
LES NOUVELLES MOBILITES, UNE AFFAIRE D’EUROPE
L’Europe s’engage sur les mobilités de demain.
29 Octobre 2021

Agir pour des mobilités durables, oui mais pas chacun de son côté ! Face à l’urgence climatique, l’Europe s’est remobilisée en lançant l’European Green Deal, puis la Stratégie des mobilités. Explications.

A l’origine, il y a eu un constat alarmant. En 2019, 4 ans après l’accord fondateur de Paris sur le climat adopté lors de la COP21, l’objectif de maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 2 degrés Celsius, était loin d’être atteint. Une seule solution : redoubler d’efforts avec des objectifs plus ambitieux et des actions significatives. Côté Européens, branle-bas de combat : on s’est remobilisé et on a accéléré le pas !

Et l’Europe lança le « European Green Deal »

Le cadre commun pour réussir, c’est le « Pacte vert pour l’Europe », présenté par la Commission européenne en décembre 2019. Sa priorité : réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % en 2030 par rapport à 1990 (moins 10 % supplémentaires par rapport au précédent objectif !), avec une ambition clairement affichée : faire de l’Europe le premier continent à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Un arsenal de plans et de mesures

Pour passer des bonnes intentions à la pratique, l’Europe a décliné différents plans permettant d’agir dans de nombreux secteurs impactants en termes de pollution : l’industrie, les transports, l’énergie, l’habitat, l’agriculture. Le principe : répartir les efforts entre tous les Etats. Cet été, la loi européenne sur le climat qui sert de cadre juridique commun a été adoptée et assortie d’un ensemble de 13 mesures concrètes, le « paquet climat » .

Les mobilités, un sujet stratégique !

Les transports représentent à eux seuls ¼ des émissions de gaz à effet de serre en Europe et sont en constante augmentation. Afin de réduire ces émissions de 90 % d’ici 2050 (objectif du Pacte vert), une stratégie globale a été lancée en 2020. Tous les modes de transports sont concernés. Parmi les mesures fortes destinées à réguler la pollution automobile : la révision des normes d’émissions de CO2 pour tous les véhicules neufs, premier pas vers la fin des véhicules essence et diesel prévue en 2035.

Innover au service des citoyens

La stratégie accélère aussi en matière de mobilités urbaines. Elle met l’accent sur leur complémentarité et soutient le développement de services innovants pour les voyageurs : services partagés et collaboratifs (voitures, vélos, autopartage), plateformes qui proposent des billets uniques et flexibles permettant de combiner différents moyens de transports… Laisser leur voiture au garage plus souvent, changer leurs habitudes, les Européens y sont majoritairement favorables, mais à condition d’avoir à disposition des alternatives pratiques au quotidien. Pour réussir cette grande transition, les Villes sont à la manœuvre, au plus proche des citoyens.

Et InspiRe dans tout ça ?

Le projet se traduit par :

– une véritable alternative à la voiture : la restructuration du réseau de bus pour le rendre plus performant et attractif autour de deux nouvelles lignes de bus à haut niveau de service, à énergie propre, donc respectueux de l’environnement, de la qualité de l’air et de la santé de tous les habitants ;

– le développement des mobilités douces (vélo, marche à pied) grâce à une meilleure organisation de l’espace public et la réduction de la place accordée à l’automobile dans le centre urbain ;

– une démarche solidaire : cadre de vie amélioré, accès à l’emploi et aux services pour tous grâce à des transports collectifs performants et accessibles.

Durable, intelligent, résilient, InspiRe concrétise les engagements européens !

Chiffres clés

 

450 millions de citoyens concernés par les engagements européens

58 % des Européens ont déjà privilégié un mode de transport plus vert malgré un temps de trajet plus long pour aller travailler (Chiffre 2017 – pays concernés par le sondage : Allemagne, Espagne, France, Italie et Pays-Bas)

¼ des émissions globales de gaz à effet de serre en Europe généré par le secteur des transports : 70 % par les automobiles, camionnettes, camions et bus, 30 % par l’aviation et la navigation.

-55 % d’émissions nettes de gaz à effet de serre en Europe en 2050 par rapport à leur niveau de 1990 (émissions après déduction des absorptions)

30 millions de véhicules zéro émissions en circulation en Europe à l’horizon 2030, autour de 100 % des voitures, camionnettes, autobus et véhicules utilitaires lourds neufs d’ici à 2050.

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